Jazz Festival

Le mot du Maire

Le festival un Piano dans la Pinède a été créé par la commune de Le Grand-Village-Plage en 2013. Il résulte d’une double volonté des élus :

   * Proposer un évènement culturel et festif qui contribue à valoriser l’image de notre petite station balnéaire, connue essentiellement pour sa plage, son spot de surf, ses pistes cyclables et ses espaces naturels remarquables, sans oublier ses deux écomusées, l’un consacré à la saliculture au Port des Salines, l’autre à l’architecture vernaculaire oléronaise sur le site de la Maison Paysanne.

   * Faire découvrir au plus grand nombre – résidents oléronais comme estivants, amateurs de jazz comme simples curieux,  un art musical qui souffre d’être jugé par beaucoup comme élitiste, réservé aux seuls initiés.

Ses racines sont populaires, néanmoins le jazz n’est pas perçu comme une musique populaire. Il est joué aujourd’hui par de nombreux jeunes musiciens – aux Etats-Unis, en Europe comme ailleurs - mais son public est souvent composé de seniors. Il est ancré dans la tradition et, pourtant, il n’a jamais cessé d’être ouvert aux influences novatrices. Il appartient désormais au patrimoine musical universel et il est ouvert, de nos jours, à tous les métissages avec les musiques du monde.

Le choix de programmation qui a été fait au départ a été celui de cette tradition et des origines. Le festival est consacré à un instrument, le piano, et, les premières années, à un style musical, le piano stride rendu célèbre par de grands musiciens et compositeurs comme Fats Waller, James P. Johnson, Willie « The Lion » Smith, Duke Ellington…

Les premières éditions du festival ont vu se produire sur la scène de la Maison Paysanne les grands striders actuels : Louis Mazetier, Olivier Lancelot, Philippe Souplet, Stéphanie Trick et Paolo Alderighi, Jeff Barnhart, Rossano Sportiello, Luca Filastro, Bernd Lhotzky, Chris Hopkins ou Ehud Asherie.

Puis, le festival s’est rapidement ouvert à d’autres styles, tout en restant dans ce que l’on peut dénommer par facilité le jazz classique : le boogie, le swing, le bop, le hard bop…

Chaque année, il rend hommage à l’un des grands maîtres du jazz : Erroll Garner, Duke Ellington, Billy StrayHorn, Benny Goodman…

Initialement organisé sur trois soirées, il est passé pour son dixième anniversaire à quatre, du lundi au jeudi, habituellement la troisième semaine d’août.

Un festival entièrement voué au Jazz

« Le jazz, cette fringante musique centenaire, s’invente un futur et continue d’avancer sans rien oublier de ce qui son incomparable richesse, son fabuleux héritage ». Cette phrase extraite de l’édito de la revue Jazz Magazine de janvier 2025 rappelle que le jazz fait partie du patrimoine musical universel ; il reste une musique vivante, créative, exigeante parfois, festive souvent, une référence, un modèle incontournable pour les jeunes musiciens, quel que soit le style des musiques contemporaines qu’ils suivent.

Le jazz répond à la nostalgie des plus anciens, il offre une fabuleuse découverte culturelle et refusent l’effacement de chef d’œuvre qui parfois traversent avec fugacité les mémoires, quand ils ne sont pas repris en hommage par des stars nationales ou internationales, voir des rappeurs, sans que le grand public en connaisse l’origine.

La richesse de son legs est telle qu’il mérite d’être célébrée. Louis Armstrong, elle Fitzgerald, Miles Davis, Duke Ellington, Chet Baker, John Coltrane, Eroll Garner, Brad Mehldau ... et tant d’autres grandes figures du jazz qui pourraient être citées !

Voilà pourquoi Un Piano dans la Pinède est consacré au Jazz. Festival de jazz qui ne programme que des musiciens de jazz ! Festival de Jazz qui rend hommage à ses grands compositeurs, des origines au hard bop mais qui laisse la porte ouverte à tous les jazz à condition qu’ils nous offrent de la beauté, de la fête et toujours cet ingrédient indispensable, comme le disait Duke Ellington, le « beat ».

Un jazz de patrimoine, un jazz de grands interprètes, un jazz de créateurs. C’est toute l’ambition d’Un Piano dans la Pinède avec les moyens modestes de bourse communale et le soutien précieux de ses mécènes !

Image: Un piano dans la pinède